Synthèse granulaire : les grains sont au-dessus du seuil de perception auditive
Modèle beaucoup plus global, modèle de corpuscules fonctionnant en accumulation.
Modèle-image : Selon l'échelle de perception, une même source sonore devient un objet corpusculaire, ou par exemple un flux :
La mer (proche=corpuscules, loin=flux), l'eau (idem).
Une foule sur un terrain de football (loin=corpuscules, proche=événements détaillés, cris, etc.).
Le vent dans les feuilles (proche=corpuscules, loin=flux).
On écoute l'évolution globale de l'ensemble des grains.
Mode de fonctionnement dans la durée par accumulation ; Processus et non formes.
On peut entendre les mini-particules qui ressortent de l'ensemble (par exemple, celles générées par le papier aluminium) en privilégiant l'aigu.
Corpusculaire global : accumulation d'atomes.
Le critère de matière <grain>, de <masse> (occupation du champ des hauteurs), son calibre (gros à très fin) et la <densité> des accumulations sont des facteurs de variations perceptives de l'accumulation de corpuscules. Le courant « noise » des musiques électroniques en est la meilleure illustration.
Conseil : Commentaires
À noter ici une différence entre frottement et accumulation de corpuscules : Si le frottement génère des grains « individuels » ou itératifs, ou du grain tellement fin qu'il se rapproche de l'entretien lisse du son, l'accumulation de corpuscules, plus globale, génère des masses de grains telles que la perception porte plus sur le couple forme/matière de Pierre Schaeffer[*] que sur le détail des granulations. Ici aussi, le critère « masse » est important.