À une séquence-jeu préalable, on superpose une voie élaborée par montage en ce compris des moments de silence éventuels.
En finalité, la séquence montée, en réaction à la séquence-jeu, peut aussi prendre, en tout ou en partie, un rôle de soliste. Ce n'est cependant pas un mixage figure-fond. Le montage mettra en évidence le phrasé, les temps forts, la temporalité de la séquence-jeu : le montage balise la séquence-jeu.
Méthode : Méthode de travail
Construction intégrale d'une chaîne montée en mélange avec une autre issue d'une séquence-jeu préalable (libre).
Construction intégrale de deux voies, écoutables indépendamment l'une de l'autre.
Deux méthodes :
1. Construction intégrale des deux voies (silences, coupures) et mixage plan (dynamique inscrite au préalable sur la voie).
Figure résultante : intervention chronométrique des événements très volontaristes sur la voie de montage en opposition à l'esprit de la séquence-jeu.
2. Enregistrer plusieurs essais différents et construction par montage des moments intéressants pris dans l'enregistrement des différents essais de mixage sur la séquence/jeu.
Figure résultante : la chaîne montée retrouve l'approche expérimentale de la séquence/jeu par la sélection des meilleurs moments du mixage-jeu.
En studio analogique
Travailler en écoute directe, après vérification du niveau des deux voies de mixage et non en retour (après bande).
En studio numérique
Le contrôle visuel et précis d'un ordinateur porte plus à travailler selon le premier mode (y compris les courbes d'amplitude réglées « à la souris »). Le deuxième mode est possible si l'on dispose d'une surface de contrôle avec potentiomètres, qui permet plusieurs essais de mélange en temps réel, enregistrés sur d'autres pistes, dont on fera ensuite un montage des meilleurs moments, par sélection des régions. Conserver l'ordre chronologique original pour garder le caractère « vécu » et ressenti de la séquence-jeu.