En guise de conclusion...

Le mot de la fin de Maxence Grugier

Le fil rouge des interventions présentées est la corporéité dans l'expression musicale, le numérique n'est finalement qu'un pan des lutheries actuelles, ce n'est qu'un simple outil des accompagnements musicaux et chorégraphiques ainsi que de leur enseignement.

Par ailleurs, comme nous l'avons vu, les recherches sur le corps instrument ne datent pas d'hier. De tout temps l'arrivée de nouveaux instruments, de nouvelles techniques ont renouvelé l'interprétation et l'écriture. Si l'on constate bien un affranchissement de la rigidité de l'apprentissage et du jeu, il ne s'agit pas d'une émancipation du corps pour autant. Le geste garde toute son importance.

La réintégration du geste et du corps dans un dispositif comme Light Wall System, serait-il un exemple de la fin du refoulement du corps dont parlait Levinas ?

Enfin, assistons-nous à l'émergence d'un corps interface entre notre imaginaire, le monde et la création ?